Bonjour/bonsoir !
J'ai toujours été de nature pessimiste, à plus ou moins grande échelle. Je ne me trouve pas de qualités, uniquement des défauts, et j'agis en fonction de comment les gens me perçoivent, même mes meilleurs amis. J'imagine les critiques qu'on peut me faire, et les prend pour vrai. En écrivant ça, je me rend bien compte que c'est idiot, mais je ne peux pas m'en empêcher. Paradoxalement, quand je ne suis pas en période " down" comme je les appelle, je me fiche du regard des autres, j'agis presque comme je l'entend.
Mais- parce que sans "mais" ce post n'aurait pas lieu d'être", il y a quelques jours, je suis partie en sortie avec des amis, dont un que je n'ai pas vu depuis longtemps, car études sup loin, etc.
Quand je suis rentrée chez moi, tout allait bien, mais en soirée, j'ai totalement changé. J'avais une sorte de rage en moi, indescriptible. Si je le pouvais, j'aurais détruis tout ce qu'il y avait sur mon bureau, me serrais arraché les cheveux n hurlant. Mais à la place, j'ai extériorisés en écrivant et suis partie dormir en pensant que le lendemain ça irait mieux.
Que neni, ce fut pire. Partie pour la journée avec mes parents, sur la route je retenais mes larmes,et sans savoir pourquoi, fut prise d'une intense tristesse. Pour avoir déjà déprimé par le passé, je savais que ce n'était pas comme d'habitude. Je me forçais à leur sourire, marcher dans les rues était extrêmement fatiguant mentalement, je n'avais envie de rien, même manger. Juste rester comme une loque dans un coin sombre, à attendre que ça passe.
En rentrant, je suis allée dans ma chambre, et là j'ai pensé à prendre des mécicaments. J'avais un sachet de dolipranes mg dans ma commode,à moins de m de moi. Mais j'avais peur de le faire, parce que je savais que ce n'était pas une bonne idée. J'en avais tellement envie que j'avais de plus en plus peur, ça me faisais mal...
Et ce matin en me réveillant, plus de fatigue, d'envie de suicide, je pourrais presque sourire. Je m'en vais écouter une musique, aléatoire, et c'est quelque chose de triste. De nouveau, plus envie de sourire, je me dis que je suis vraiment nul.
Sans oublier le fait que j'ai constamment un poids à la poitrine qui m'empêche de m'éclater vraiment, de tout extérioriser. Et j'ai l'impression que c'est ce même poid qui hier, est devenu plus lourd.
Je devrais consulter d'après vous, même si je n'a plus d'envie suicidaire ?
Si vous avez lu le texte en entier, bravo, parce que c'est long et merci pour ceux qui répondent.
20/12/2016 à 11:57
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